Leïla est prise en charge une nuit aux urgences dans un contexte de crise de colique néphrétique.
Une échographie met en évidence une lithiase vésiculaire et une indication de cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire) est posée.
Au lendemain du geste chirurgical, Leïla est en proie à de la fièvre, de violentes douleurs, des vomissements et un ictère.
Une reprise chirurgicale est réalisée en urgence par laparotomie met en évidence une péritonite.
Un lavage est réalisé et des drains sont posés.
Malheureusement les suites vont se compliquer et nécessiter l'hospitalisation de Léïla en réanimation et la réalisation de plusieurs interventions chirurgicales.
Ce geste chirurgical qui avait été présenté comme banal et simple à Leïla se complique hélas dans environ 1/100 cas.
Dans le cas de Leïla, c'est une maladresse chirurgicale qui a été retenue par l'expert désigné à l'encontre du chirurgien et la procédure d'indemnisation est actuellement en cours devant le Tribunal de Grande Instance de THONON LES BAINS.
Stéphanie est porteuse d'un anneau gastrique qui n'est plus fonctionnel. Elle consulte un chirurgien bariatrique qui préconise le retrait de l'anneau et la réalisation d'un by pass. L'opération se pass bien mais le lendemain elle présente un état
de choc septique. Elle est transférée en réanimation et réopérée. Une fistule est diagnostiquée, qui va être drainée pendant des semaines. Son état va finalement évoluer favorablement après plusieurs mois d'hospitalisation.
Elle présente actuellement des troubles de malabsorption qui handicapent son quotidien et l'empêchent de s'alimenter.
Elle a perçue une indemnisation de l'Oniam en réparation des conséquences de cet accident médical.
Jean-Pierre qui présente des antécédents familiaux de cancer du colon subit une coloscopie en 2010, ce geste de routine est réalisé en ambulatoire mais le lendemain Jean-Pierre est réhospitalisé aux urgences en état de choc.
La réalisation en urgence d'une laparotomie exploiratrice va révéler l'existence d'une perforation intestinale.
L'expert désigné a conclu à l'existence d'un accident médical qui a permis à Jean-Pierre d'être indemnisé par l'ONIAM en raison notamment des conséquences professionnelles d'une interruption prolongée d'activité pour cet artisan.